Terminator c’est culte, c’est indéniable, et personnellement, mon opus préféré, sans avoir vu le dernier avec Emilia Clarke (mais vu les critiques, cela ne devrait pas changer). C’est donc avec impatience que j’attendais de revoir cet opus en bluray alors que je me refais toute la série.
Le film commence avec la voix de Sarah Connor (Linda Hamilton), si elle a survécu aux événements du premier film, l’holocauste nucléaire de 1997 aura toujours bien lieu, les rares humains survivants devront donc se battre sans cesse contre les effroyables machines et leurs Terminators contrôlés par Skynet. Un nouveau tueur cybernétique est envoyé dans le passé, mais cette fois-ci en 1995 et pour tuer, directement John Connor (Edward Furlong). Nous découvrons donc tout naturellement un nouveau T-800 sous les traits d’Arnold Schwarzenegger, débarqué du futur. Mais cette fois-ci il tient le rôle de protecteur, puisque Skynet a envoyé un T-1000 (Robert Patrick) pour tuer le jeune John.
John est un jeune enfant délinquant. Au passage, le fait qu’il est neuf ans n’est absolument pas crédible… Il se déplace en mobylette, fume et est déjà un craque en informatique… C’est véritablement le gros souci du film. Il vit chez des parents adoptifs puisque Sarah est internée dans un hôpital psychiatrique, ce qui a créé un fossé entre eux. Les deux Terminators ne tardent pas à retrouver le gamin, ce qui nous permet d’assister très vite à une première scène d’action dans les règles. Une course poursuite s’engage aussitôt où le but principal est de tout faire pour sauver John Connor ! Mais un lien va s’installer entre le jeune garçon, qui n’a jamais connu son père, et la machine, programmée pour évoluer au contact d’humains, surtout John va comprendre que le Terminator doit se plier à ses ordres, ils vont donc aller chercher Sarah, John comprenant que sa mère a toute sa tête. Mais elle est devenue une femme froide et agressive, la peur et ce qu’elle a vécu l’ont transformée en femme dure, extrême et sans amour, enfin avec un amour bien différent qu’un bisou ou un câlin.
Entre deux affrontements avec le T-1000, Sarah interroge le Terminator pour en apprendre plus sur Skynet, nous permettant, ainsi, de découvrir comment nous arrivons à l’holocauste nucléaire. Elle décide alors d’aller s’en rendre à Miles Bennett Dyson (Joe Morton) qui, sans le savoir, est le point d’origine de Skynet !
Terminator 2 mêle habillement clins d’œil au premier film (ressemblance de nombreuses scènes et le fameux I’ll be back) et véritables nouveautés avec une profonde avancée dans la mythologie Terminator, notamment avec toutes les informations sur Skynet. Le film fait également un bond technologique, les effets spéciaux n’ont rien à voir avec le premier opus. James Cameron s’appuyant sur le succès du premier film pour s’allouer un budget inédit pour l’époque et ainsi se lâcher sur les Terminators et leurs designs.
Bref, Terminator 2 est un film qui emmène la licence dans une autre catégorie. Le mythe Terminator est en marche. Sans conteste le meilleur film de la franchise, James Cameron a tout fait pour nous proposer un chef d’œuvre du genre ! Effets spéciaux, scènes d’actions, personnages charismatiques, répliques cultes ! Même plus de vingt ans après, le film reste excellent !