Après la déception qu’a été T3, j’étais très sceptique quant à la suite de la franchise et je me préparais avec ce quatrième volet à enterrer définitivement la saga. En réalité c’est plutôt une bonne surprise.
Le scénario d’abord est bien mieux pensé et construit, cette idée d’infiltration au sein de la résistance associée à des réflexions sur le trans-humanisme et à la nature humaine et la différence d’ordre philosophique entre la machine et nous, question reprise de Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991) rendent le récit bien plus crédible que cette histoire de virus informatique qui servait de base au film Terminator 3 : Le soulèvement des machines (2003).
La mise en scène privilégie l’efficacité et c’est vrai que pour un film où l’action est quasiment continue, la réalisation parvient à la fois à nous plonger en elle grâce à une lisibilité de l’ensemble fort bien pensée mais aussi à nous intéresser aux personnages en ponctuant la narration de quelques moments de respirations assez nombreux pour ne pas nous essouffler face aux combats, explosions, fusillades et autres poursuites sans pour autant finir par lasser et ennuyer.
J’aurais deux bémols, le cameo d’Arnold SCHWARZENEGGER en images de synthèses, qui en dehors de jouer sur la nostalgie n’apporte rien au film et qui en plus est réalisé en images de synthèses absolument hideuses, ce qui m’amène à mon second point négatif, le niveau de laideur des CGI alors que les effets de maquillages, les animatronics sont bluffants, la piètre qualité de presque tous les effets spéciaux numériques nous sort du film et c’est dommage, manque de moyens, de budgets ou d’ambitions je l’ignore.
Bien meilleur que le précédent volet, sans atteindre le niveau de perfection des deux films inauguraux de la saga, un bon moment de cinéma à grand spectacle qui ravira les fans comme moi de la franchise.