Présenté à la 68ème Mostra de Venise 2011, le film a obtenu le Grand prix du jury. Les italiens sont tous des mafieux qui magouillent et consomment du cannabis. Je vois que ça de possible pour donner un prix à ce "film".
Comment ça je devrais avoir honte d'utiliser ce cliché ? Les clichés parlons-en, ce film en déborde ! Dans TerraFerma, tout les hommes ont un prénom qui se finit en "O" comme Filippo, Nino, Ernesto, Stefano et Tonino. Alors que les femmes finissent en "A" comme Sara, Maura et Maria. (Véridique, je n'en rajoute pas hein)
Sur cette île de Linosa, on n'y trouve que trucs italiens !
La mère, est bien évidemment au foyer et sans travail, mais demeure quand même la mère idéale et aimant son fils. (que c'est beau)
Les policiers sont tous des connards. (enfin un cliché prouvé !)
La famille est unie, donc on s'offre des scooters. (que c'est beau)
Le jeune fils, va bien sûre tomber amoureux et draguer une touriste, qu'il va bien sûre réussir à pécho rapidement. (que c'est romantique)
Le fiston s'étant fait casser son scooter, l'oncle lui dit "Faut te défendre !" alors qu'il était tout seul contre 8. (quel courage et union)
Et enfin, les noirs parlent "Moi manger poule". (ridicule)
Avec ce ramassis de déchets, le réalisateur espère nous faire communiquer une morale, une certaine réflexion, avec un scénario tout autant nauséabond.
Vu la situation familiale, la smala cherche à louer une partie de leur habitation. Ils trouvent des touristes crédules. et entre un "non maman, je veux pas que tu me touches devant les gens" et "on ne peut plus vivre de la pêche", des émigrés arrivent, et ils décident d'héberger à leur risques et périls.
Le réalisateur italien Emanuele Crialese se fout littéralement de notre gueule, avec ses situations improbables, comment peut-on avoir autant de malchance et être à la mer à chaque nouveau tsunamis de migrants ?! Puis aboutir sur des scènes faussement héroïques pour que le héros se donne bonne conscience.
Faut arrêter de nous prendre pour des cons, avec cette avalanche de bons sentiments et de fêtes chorégraphiés (voir affiche), il ose nous imposer des morales en cartons. Tout est à jeter, je dirai même plus tout est a noyer.
Merci Mme la prof de Français de nous avoir montré cette daube italienne pour nous parler des migrations, au moins ça m'aura défoulé.