Art, ressuscité et toujours aussi taré
Si t’avais des doutes sur le retour d’Art le Clown, sache qu’il revient plus en forme que ton pote qui fait du CrossFit. Ressuscité par une entité qui a probablement fait un pacte avec Satan en échange d’un abonnement Netflix, Art débarque dans Terrifier 2 avec une ambition simple : montrer que le gore n’a pas de limite, ni d’éthique. Ici, il n’est plus question de faire peur, c’est un concours de boucherie.
Le scénario, un prétexte en papier mâché
Soyons clairs : le scénario de Terrifier 2 est là pour meubler entre deux meurtres. Une ado et son petit frère se retrouvent pris pour cible, et franchement, c’est le maximum d’explications que t’auras. Mais qui a besoin d’une intrigue quand t’as un clown sadique qui te découpe comme un chef étoilé ? À ce niveau, on est plus près du tutoriel de charcuterie que du film de Sundance.
Une durée aussi longue qu’un carnage d’Art
Avec ses 2h18, Terrifier 2 joue la montre, mais pas forcément pour les bonnes raisons. Certaines scènes traînent en longueur comme si Damien Leone avait décidé de remplir chaque seconde de bobine disponible. Mais bon, quand les tripes volent dans tous les sens, difficile de vraiment s’ennuyer. Même si, honnêtement, tu pourrais couper 20 minutes sans que ça change la donne.
Gore, trash et sans filtre
Damien Leone, c’est le mec qui, quand tu lui dis « c’est peut-être un peu trop », te répond : « Challenge accepted. » Les scènes de meurtres sont tellement extrêmes qu’on se demande si le département maquillage n’a pas eu des traumatismes à vie. C’est gore, c’est crade, c’est gratuit. Bref, c’est exactement ce que les fans de slasher attendaient. Art n’est pas juste un clown, c’est un Picasso du carnage.
Un slasher qui assume tout
Entre deux découpages au scalpel et quelques litres de faux sang, Terrifier 2 n’essaie jamais d’être plus qu’il ne l’est. C’est un film pour les amateurs de violence gratuite, un hommage à l’époque où les slashers n’étaient pas obligés d’avoir des métaphores sur la société. Ici, c’est direct, efficace, et surtout, ça ne s’excuse jamais d’être outrancier.
Conclusion : Art, le clown qui rend Pennywise ridicule
Terrifier 2, c’est un marathon de gore pour les spectateurs qui ont un estomac d’acier. Art le Clown prouve encore qu’il est le roi incontesté des tueurs sans âme et sans filtre. Alors oui, c’est long, oui, c’est crade, mais bon sang, c’est jouissif. Si t’es fan de trash bien assumé, ce film est fait pour toi. Pour les autres, laissez tomber et restez avec vos comédies romantiques.
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