Dans l’ombre du pouvoir, Trump règne sans remords

Le film dépeint la fulgurante ascension de Donald Trump dans le monde impitoyable de l'immobilier dans les années 80. Il explore les débuts tumultueux du magnat et sa relation controversée avec Roy Cohn, un avocat conservateur aussi influent que redoutable.

Le réalisateur brosse un portrait sans concession de Trump, le présentant comme un vrai connard fini. Néanmoins, la performance de Sebastian Stan est tout simplement époustouflante. L'acteur incarne le personnage à la perfection, maîtrisant ses gestes et ses expressions.

J'ai apprécié particulièrement la mise en scène, avec son approche quasi documentaire qui lui

confère une certaine authenticité.

L'esthétique visuelle est particulièrement soignée, avec une colorimétrie riche et nuancée qui plonge le spectateur dans l'atmosphère électrisante des années 80. Le grain d'image, subtilement travaillé, confère au film un charme vintage qui renforce son immersion historique.

Le rythme du film est parfaitement maîtrisé, porté par un montage efficace et une bande-son soigneusement choisie. Les morceaux emblématiques de l'époque ponctuent le long métrage avec justesse, créant une synergie parfaite entre l'image et le son qui m’a maintenu tout le long de la séance.

Je ne recommanderais pas ce film pour son histoire, mais plutôt pour son ambiance. C'est sa mise en scène et son rythme qui font vraiment briller "The Apprentice".