Smells like dark spirit

Après onze apparitions dans différentes générations, on le sait tous, Batman reste et restera très certainement un héros à part entière.

Sauf que cette fois-ci, on serait au plus proche de la bande dessinée.

Tant sur l'aspect du personnage, qui agit avec son esprit de réflexion, aux côtés de Gordon, comme un enquêteur de la nuit. Et tant sur le versant du récit concernant principalement l'entreprise Wayne, la corruption de Gotham et la traque du justicier.

Alors on redécouvre la désinvolture de Bruce Wayne (Robert Pattinson, en justesse) qui ne tient plus de sa richesse, mais de sa fragilité, et c'est sa nouvelle force ! Vêtements sobres, grimaces tristes, maquillage baveux, carrure brutale mais introvertie.

Le décor cyberpunk est largement planté et séduit. Lorsque la ville grouille dans la crasse et le crime sous "Something in the rain" (Nirvana) et le moteur d'une moto on est entraîné dans la noirceur et on a pas besoin de plus.

Quoique d'autres musiques modernes neopunk aurait donné plus de profondeur. Comme le personnage de Catwoman, bien que Zoé Kravitz soit irrésistible, on s'attendait à plus de griffes...

Quoi qu'il en soit on gardera en mémoire la photographie de Greig Fraser (Dune, Rogue One...), comme ces doubles pages de comics lors des scènes de combats finales: la cape noire fouettée par le chaos, traversant les flammes des enfers.

Batman a eu une sa vengeance.