The Big Lebowski par Enlak
Deuxième critique subjective d’un film reconnu qui ne m’a pas autant enthousiasmé que la plupart.
L’ayant vu à de nombreuses reprises sur sens critique comme une œuvre culte de son époque, je me suis attelé à le découvrir. Voilà donc le « héros » de l’histoire, un homme pas très malin, se donnant lui-même le nom de The dude par une étrange excentricité, chômeur, avec une tenue débraillée, passant sa vie à jouer au bowling. Il traîne avec un autre gars lui non plus pas très malin, traumatisé par la guerre, piquant des crises de nerfs pour un rien, l’entraînant dans des combines qui n’ont aucune chance de marcher. Ce duo de bras cassé va se retrouver mêlé à une histoire d’enlèvements, et en contacts avec des gens tous aussi bizarres les uns que les autres. Tout dans l’histoire et les personnages relèvent de l’absurde, genre que d’ordinaire j’apprécie, sauf que ça n’a pas marché pour moi cette fois-ci. Paradoxalement, j’ai eu l’impression que le film ne va pas assez loin dans l’absurdité, pas assez loin en tout cas pour provoquer le rire, tandis qu’à d’autres moments il s’y engageait pleinement. Résultat l’histoire n’a qu’un intérêt limité, et les personnages en deviennent énervants, surtout le complice au comportement toujours identique qu’il en devient lourd. Pas de quoi compenser les quelques moments où les personnages atypiques et l’histoire improbable m’avaient éveillé un soupçon d’intérêt.
Donc si je me suis bien dit parfois « qu’est-ce que c’est que ce film ! », ce n’était pas vraiment positif…