Road to Nowhere!
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le 20 juin 2024
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Les films sur les gangs de motards, ça fait pas mal de temps que ça s'est calmé et en octobre 2018, Jeff Nichols, réalisateur de Mud : Sur les rives du Mississipi, annonce être partant pour faire un film sur les bikers des années 60 en s'inspirant d'un bouquin de photos, je dois avouer que j'ai appris l'existence de ce film l'an dernier, quand les bandes-annonces ont déboulé et ça donnait pas mal envie ce fameux film appelé The bikeriders et je dois dire que le résultat est très convaincant.
Le pitch est le suivant : nous sommes en 1965, Kathy ( jodie Comer ), une jeune femme, fait la rencontre dans un bistrot remplie de motards bien beaufs et complètement cuités, d'un gars coiffé comme Johnny Hallyday, un BG répondant au nom de Benny ( Austin Butler ), ce mec fait partie de cette bande appelé les Vandals, originaire de Chicago et dont le leader est un camionneur également motard nommé Johnny ( Tom Hardy ).
Finissant par adoré Benny, Kathy finit par se joindre à la bande qui au fil des années et des nouveaux membres, va passer d'un club pour les paumés du coin à un gang qui va instauré des activités qui vont divisé les anciens membres et la nouvelle génération.
Sans être moi-même un motard mais étant fan de la série Sons of anarchy et ayant bien aimé l'autobiographie de Sonny Barger, fondateur du chapitre des Hells Angels d'Oakland, j'avais hâte de voir ce futur film doté d'un casting chargé en comédiens de qualité et je suis pas déçu.
Si l'histoire en elle-même est assez déjà-vu, la manière dont elle est écrite s'avère intéressante, sous la forme de l'interview d'un des personnages qui a suivit les Vandals jusque dans le début des années 70, on suit l'histoire via le vécu de Kathy qui explique l'évolution du club, sa place en tant que nana au milieu de mecs vêtu de vestes à patchs, souvent tatoué et avec plus d'1 gramme dans le sang, elle y remémore l'arrivée de ces nouveaux membres et si certains comme le très cool Funny Sonny et ses chicots tellement flingués que l'on dirait du charbon de bois, d'autres sont véritablement malfaisants et sont en conflit direct avec les personnes placé très hautes dans la hiérarchies, provoquant un malaise évolutif.
Les dialogues sont souvent simples mais donnent des passages intéressants sur les conflits générationnels et des scènes qui dévoile bien un malaise et une atmosphère difficilement surmontable pour certains.
L'univers des gangs de motards n'est pas trop stéréotypés et respecte plutôt bien ses codes et la façon de vivre qu'on leurs membres, on en apprends beaucoup sur chacun d'entre eux, ce qu'ils font en dehors du club et compagnie ainsi que les raisons de leur intégration et leurs fonctions au sein de ce dernier.
La mise en scène est vraiment bonne, on est totalement immergé parmi les Vandals, chaque personnage est charismatique, les ballades avec leurs bécanes envoie du steak et font comprendre au gens qu'il est interdit de leur casser les couilles, les séquences d'action ne semblent jamais en faire des caisses et les passages montrant l'évolution définitif en gang et son changement d'ambiance sont réussit.
Les acteurs se donnent à fond, Austin Butler, Jodie Comer, Tom Hardy, Michael Shannon, Norman Reedus, Emory Cohen et j'en passe : aucun n'est en surjoue et ils dégagent tous quelque chose à l'écran.
Malheureusement, certains séquences trainent un peu et il y a un peu de déjà-vu car il y a trop un après Sons of anarchy, selon moi.
The bikeriders s'avère un divertissement de bonne facture et c'est dommage qu'il ai du mal a bien marché car si l'univers des gangs de motards vous plait dans une ambiance années 60, le film fait bien le taff
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Créée
le 5 juil. 2024
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