The Cakemaker est un drame de Ofir Raul Graizer qui met sur nos écrans son premier film.
Il nous forme un casting composé d'un trio : Tim Kalkhof et Roy Miller pour qui ce sont leur premier rôle au cinéma. Nous avons également Sarah Adler (Foxtrot).
Thomas, un jeune pâtissier allemand, a une liaison avec Oren, un homme marié israélien qui voyage régulièrement à Berlin pour affaires. Quand Oren meurt dans un accident de voiture, Thomas se rend à Jérusalem à la recherche de réponses concernant sa mort. Sans révéler qui il est, Thomas se plonge dans la vie d'Anat, la veuve de son amant, qui tient un petit café. Il commence alors à travailler pour elle.
L'histoire m'emballait moyennement mais pour une question d'emploi du temps j'ai quand même pris mon billet.
Le début est un peu lent mais bon on se dit tout d'abord que c'est normal car il faut le temps que l'intrigue se mette correctement en place. Puis une fois l'action lancée, la dynamique change très peu. Il y a certaines scènes bien trop longues qui donnent l'impression de ne jamais finir et qui pourtant n'ont pas forcément un rôle important dans l'histoire et d'autres qui auraient mérité d'être approfondies.
Il faut avouer que cette vision du film est subjective mais dans ce genre de film, on est soit touché et captivé, ou alors on se sent totalement étranger et peu concerné.
Quand vient se second sentiment, on regarde rapidement sa montre et le temps s'étire beaucoup trop. Le film semble encore plus ralenti.
Ce qui m'a fortement perturbé dans The Cakemaker c'est également le focus de l'histoire qui va changer. On va peu à peu oublier la réelle raison pour laquelle est arrivé le personnage principal (La mort d'Oren) et une toute autre problématique va apparaître.
Celle du Certificat Casher du Café d'Anat et sa preservation
Outre cela The Cakemaker a quand même quelques points positifs, si infimes soient-ils, le socle du film reste quand même intéressant avec cette relation homosexuelle et la quête de vérité. De plus les personnages (même si ils ne sont pas toujours compréhensibles dans leurs actions) ont une légère progression morale et psychologique qu'il est intéressant d'étudier.
Mais encore une fois cela reste très limité.
The Cakemaker reste, quoi qu'on en dise, un film vraiment très limité et moyen dans sa globalité. Les seuls points positifs sont limités et ne sauvent pas grandement le film.
C'est «Bof Bof»...
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William_L, celui qui, d'habitude gourmand, fut vite écœuré par ce film !