Le film démarre sur des cinémas décatis puis enchaîne avec une star décatie. On a bien compris le message sur les obsèques d'Hollywood, c'est deux parias décatis qui nous en parlent (Ellis & Schrader).
Ensuite, on s'envoie des textos, on se prend en video avec des smartphones, et le film financé par crowd funding rend hommage aux Internets, là où on trouve de quoi baiser, des photos volées de Lindsay Lohan et pas mal de videos de James Deen (à ce qu'on m'a dit).
La vie à Los Angeles semble bien plus paisible que dans la campagne tarnaise, et la lutte des classes n'aura pas lieu. Il a la voiture, il a eu la femme, et même si tu portes le string lamé comme personne, si tu viens du Michigan avec juste ta belle gueule, il y a de fortes chances que tu y retournes, la belle gueule bien entamée.
Comme il faut bien s'occuper, on baise. Comme il faut bien exister, on essaie de prendre le contrôle (de sa vie, de sa meuf, d'une partouze...).
The Canyons est un meta-film, où ce qui l'a produit compte autant que ce qu'il raconte. Et je ne sais pas vous, mais moi j'ai bien aimé.