The Craft - Les Nouvelles Sorcières: Propagande "Woke" ayant oubliée de faire un film horrifique

Vu sans connaître le pitch et en se basant que sur l'affiche eh bien on peut dire que je m'attendais à rien mais je suis quand même déçu pour paraphraser Dewey de Malcolm.

Le pitch:
Alors que dire, c'est l histoire d'Hannah, jeune fille introvertie arrivant dans un nouveau lycée et se liant d'amitié avec 3 filles qui se révèlent être des sorcières tout comme elle.

L'histoire de cette espèce de reboot du film Dangereuse Alliance de1996 est en réalité qu'un prétexte pour déverser tout un amas de clichés et de propagande wokiste sans aucune nuances avec une moralisation douteuse.

Le coté épouvante/horrifique ou encore surnaturel du métrage hormis 4 minutes sur 95mins n'existe tout simplement pas et quand il est présent, il en est juste ridicule et vite expédié (CHARMED offrait de meilleurs climax de fin que ça et c'était y'a 15 ans facile).

En plus d'une tromperie évidente sur la marchandise (NE VOUS FIEZ SURTOUT PAS A L' AFFICHE QUI SURVEND JUSTE LE BOUSIN), il y a un problème de rythme et de tension dramatique! L'ennuie peut rapidement vous submerger.

Au niveau de l'histoire, alors là c'est galactique, les personnages sont la définition même de la caricature (le personnage de David Duchovny non mais au secours, c'est criminel) alors que même dans STAR WARS il y a plus de nuances, c'est dire!!

Les personnages masculins ne servent à rien (sauf le "woke" forcément qui est donc digne d'intérêt), les personnages prennent des décisions incohérentes et le pire, c'est que le scénario essaie de justifier des choses tordues (SPOILER comme le fait de modifier une personnalité d'une personne contre son gré, sortilège d'amour, meurtre,...FIN SPOILER) part des choses encore plus nawak et qui d'ailleurs, en situation inversée aurait fait monter au créneau (ET A JUSTE TITRE) l'ensemble de la population.

Avec cette vision archaïque et clivante de la société (les hommes sont des masculinistes cisgenres voulant soumettre la gente féminine ainsi que les divergents à un patriarcat absolu), la réalisatrice ne fait pas avancer la cause et je dirais même qu'elle l'a dessert.

L'égalité homme-femme et la lutte pour la diversité est l'affaire de tous et ce n'est pas en mettant dos à dos les gens que les progrès se feront selon moi. L'inversion du rapport de force qu'elle semble vouloir défendre -littéralement bruler les masculinistes- n'est en réalité pas un progrès mais une autre forme de domination recherchée et surtout c'est exactement la chose reprochée dans le camp adverse.

Je dirais que le féminisme guerrier ainsi que les masculinistes (les deux revers d'une même médaille) ne sont pas des courants de pensées que j'affectionne ni que je souhaite voir particulièrement à l'écran surtout quand c'est très mal amené et très grossier.

Ce film a plus l'air d'être un essai, que dis-je, un pamphlet féministe avec une diabolisation du genre masculin sur un fond d'une guerre des sexes dont on se foutrait des conséquences (SPOILER quid des 3 orphelins? FIN DU SPOILER)

Au final, j'ai juste eu l'impression de voir le cahier des charges d'un néo Hollywood politiquement correct cochant toutes les cases (minorités check, LGBT check, femmes check,...) avec des ficelles grossières datées et ringardes des meilleurs épisodes de propagande que l'histoire ait connu.

Au niveau des acteurs, bah c'est correct. De toutes façon, ils ne peuvent pas faire plus étant donné la partition initiale.

La réalisation, sans saveur particulière, colorimétrie idem.
Frissons, actions, imagerie: Où ca?
Propagande: Omniprésente
Finesse: HAHAHAHAHAHAHA
Film: Quel film?

Sur les trois derniers horrifiques vu (Les Nouveaux Mutants, Relic et donc The Craft), les trois ne sont vraiment pas ma came et restent globalement très poussifs (les deux premiers ayant au moins le mérite de proposer qqc).

A voir? Absolument pas
A oublier ? Certainement.

Allez y si vous avez que ça à faire mais il y a pleins d'autres choses à voir en ce dernier jours avant le confinement 2.0

NB: (le vrai film d'horreur est en faite 2020)