« Everything just happens »
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Eh bah j'avoue être assez surpris... et agréablement qui plus est. Souvent je n'attends pas grand-chose des films que je vais voir (souvent parce que je n'en connais rien) et ces "Descendants", à première vue, n'avait rien pour faire naître l'espoir. C’est peut-être justement là qu'a résidé la force de ce film. Commençant comme un banal film indé sans autre originalité que celle de se passer à Hawaii, "The Descendants" peut facilement passer pour un film quelconque. Et puis l'intrigue se déroule gentiment, sans à coup, mais révélant sans cesse davantage les subtilités de ses personnages. Plus le temps passe et plus je me rends compte qu'il est d'ailleurs bien rare qu'on nous brosse une galerie de personnages comme ça. Or, loin de le survendre, l'intelligence d'Alexander Payne a justement été – me semble-t-il – de peindre l'ensemble avec modestie et sans gros effet. Au final, moi qui me demandait lors du premier quart d'heure ce que faisait Clooney dans ce film, j'ai définitivement compris lorsque le générique de fin s'est mis à défiler. Ce film et cette réalisation ont vraiment quelque chose de léger qui fait que le charme ne repose finalement sur pas grand-chose, et c'est le talent remarquable de ce comédien qui au final équilibre la balance. D'ailleurs, c'est peut-être pour moi le mot qui qualifierait le mieux ce film : « équilibré ». Jamais dans l'excès de feel good, mais pas non plus dans le pathos socialisant, "The Descendants" est finalement passé comme du petit lait me concernant. D'ailleurs, il est bien rare que je ressorte ainsi d'un film, habité seulement par le plaisir de la légèreté. C'est finalement d'autant plus appréciable que c'est rare. Enfin une bonne surprise en ce début de 2012. Il était temps.
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Créée
le 13 oct. 2017
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