Once Upon a time in Los Angeles; Alexandria, une petite fille créative et pleine d’énergie fait la rencontre, dans l’hôpital où elle séjourne, de Roy, un célèbre cascadeur lui-même hospitalisé à la suite d’une cascade à cheval. L’histoire prend place au début du 20ème siècle, nous offrant ainsi un décor chaleureux et propice à la l’imagination. Assommés par l’ennui et le calme plat de cet hôpital, nos deux héros vont se rapprocher et commencer à se raconter une histoire. Une histoire faite d’aventure, d’amitié, de bêtes étranges et d’univers totalement décalés qui vous transportera tout droit dans leur imaginaire.

Le film mélange alors l’imaginaire et le réel en introduisant dans l’aventure de nombreuses référence à l’histoire des deux personnages. L’aventure prend donc au fil du temps des tournures différentes en fonction de l’humeur des conteurs devenant ainsi des plus personnelle. Tirée d’une imagination totalement Gilliamesque, l’aventure met en scène des personnages originaux et décalés, tous portés par une folie vengeresse, ils partent à la recherche du roi Odious.

On reconnaitra rapidement la pâte du réalisateur de The Cell dans ses univers gigantesques (de nombreuses références au désert et aux chevaux persans de The Cell). Ceux qui ont vus Baraka, retrouveront également de nombreux plans et scènes faisant références à ce magnifique documentaire (de la transe Inca aux immenses étendues de rizières). Bref deux films ont fait la carrière de Tarsem Singh (le réalisateur), tout deux magnifiques et grandioses dans leur qualité à raconté des histoires à la croisée du réel et de l’imaginaire; on attend avec impatience le prochain.

La force de ce chef d’œuvre réside dans la mise en place d’une histoire au cœur de l’histoire. Comme sait si bien le faire Terry Gilliam ou encore Guillermo Del Toro, Tarsem Singh parvient ici à réveiller notre âme d’enfant, nous offrant une histoire sensible et décalée sans pour autant être aseptisée, elle vous fera voyagée 2h00 durant lesquelles tout devient possible et imaginable. Privé de sortie Cinéma, on aura tout de même plaisir à découvrir The Fall dans une version HD des plus magnifiques; une amère consolation au vu de la beauté du film qui aurait tout simplement mérité l’honneur d’un grand écran.
SlimGus
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le 1 nov. 2012

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Gaylord G

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