Californie, années 20. Dans un hôpital de la banlieue de Los Angeles, une petite émigrée empotée ronge son frein après s'être cassée l'épaule. Elle furète partout, et se prend d'amitié pour un cascadeur qui vient de perdre l'usage de ses jambes. Suicidaire, il tente de s'attirer la sympathie de la petite fille en lui contant une histoire pour qu'elle lui débusque de la morphine.

Si le procédé narratif est une version intimiste de Princess Bride, The Fall est en revanche assez unique visuellement. Des paysages désertiques bluffants aux palais du Rajasthan, des costumes qui oscillent entre le génial (les soldats du gouverneur Odious, silhouettes anonymes et animales) et le kitchos.

Étrangement (peut-être le fameux effet jeune papa), la relation entre la pitite fille et son père de substitution et la fin particulièrement sombre a fait fondre mon coeur de pierre, au point que j'écrase une petite larme.
Marius
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le 26 avr. 2011

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Marius

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