Le geste comme horizon narratif
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Su-Hyeon, professeur d’une école d’art privée, et Ji-young, contractuelle dans une petite entreprise, vivent ensemble depuis six ans. Un jour, Su-hyeon apprend que Ji-Young a un retard de règles.
Les 2 amants vont être amenés à revoir leurs parents respectifs, ce qui va les déstabiliser.
The first lap raconte les difficultés d'un couple qui "vit à la colle" depuis 6 ans et dont les parents jugent sévèrement les choix de vie. Le couple déjà fragilisé va voir son destin perturbé.
The first lap est un drame coréen portant sur un sujet universel, celui du couple et de ses relations avec les parents. Les 2 protagonistes sont issus de milieux différents mais leur situation conjugale irritent presque dans les mêmes proportions les familles respectives.
Pendant la première demi heure, le film se laisse regarder. Et puis, le réalisateur choisit soudain d'intégrer au métrage des scènes dispensables dans un film qui n'avait déjà rien de palpitant. Les 2 acteurs apathiques font passer très peu d'émotions sauf lorsqu'ils se régalent pendant 5 minutes devant toute une série de plats asiatiques commandés chez le traiteur qu'ils mangent bruyamment en parlant la bouche pleine (on se serait cru dans la vie d'Adèle). J'aspire mes nouilles et faisant un maximum de bruit, ce qui montre que je me régale bien, hein?
On allonge encore un peu la sauce en intégrant des dialogues sans intérêt du couple au métrage.
C'est là que votre serviteur médusé crevant d'ennui - et de faim-est passé de l'apathie à la révolte.
Les acteurs sont transparents, le film ne révolutionne pas le cinéma d'auteur et la réflexion sur le couple m'a laissé complètement froid.
Ma note:4/10
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Créée
le 30 oct. 2017
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