Antichrist
Alors que la polémique gonflait depuis quelques heures sur la prétendue violence de son film, alimentée par les nombreux claquements de porte lors de la projection officielle au Festival de Cannes...
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le 16 oct. 2018
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J'ai beaucoup aimé The House that Jack Built. Mon accent anglais un peu moins peut-être. La bande-annonce me l'avait si bien vendu, la présence de Matt Dillon que j'aime beaucoup tellement alpaguée que c'est au taquet que je démarrais le visionnage. Et les deux heures trente sont passées très vite, j'en ai presque oublié de zyeuter la neige qui tombait à gros flocons dans l'dehors.
On ne va pas se mentir, certaines scènes trash ne sont pas à mettre sous tous les yeux et je me vois mal expliquer à mon p'tit neveu de 10 ans pourquoi il ne faut pas balancer le cric dans la tête de la dame, mais vu les échos de Cannes 2018 je m'attendais à pire. Ce qui ne veut pas dire que certains passages (la chasse, la taxidermie) vont être fendards à regarder. Ils ne le sont pas.
Fendards, vous avez dit "fendards" ? (ok : "j'ai dis") Parce que l'une des surprises que j'ai eu en visionnant The House That Jack Built -- à vos souhaits-- c'est que j'ai souri, voir ri souvent devant lui, le comique grotesque qu'a voulu le réalisateur fonctionne, on s'en voudrait presque de s'amuser devant des horreurs. Un peu comme quand un gus se prend une gamelle devant toi dans la rue et que tu ricanes. Mais en pire.
Visuellement c'est réussi (hormis ces...BULLES ?!?), le rouge, le purgatoire, et même la maison de Jack. On devine assez vite de quoi il va retourner et j'étais un peu inquiète du résultat final, mais ça fonctionne très bien.
Après Lars von Trier, se la pète (mais à de quoi), s'auto-cite trop (des fois que pauvres idiots que nous sommes, nous n'aurions pas compris que Mr Sophistication, c'est lui) et se tire trop sur la nouille par moment, mais cela ne m'a en rien gâché le visionnage. Et Matt Dillon est très très bien. De plus le rouge lui va au teint.
Il nous laisse sur un "Hit the road Jack" qui a le mérite de relâcher la pression même si de la part du danois je le prends plus comme un "Allez, j'me casse bande de cons".
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Créée
le 3 févr. 2019
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