8.5: La nouvelle leçon de piano
Montana les années 1920: George vient d’épouser Rose et veut la présenter ainsi que son fils Peter au reste de sa famille dont son frère Phil, le parfait opposé de son frère social, véritable solitaire et refusant clairement la présence de cette alcoolique au sein de son foyer. Mais c’est sans compter sur Peter et une certaine orientation.
Le voici donc ce retour attendu de Dame Campion que je n’ai pu voir à Lyon en octobre. En adaptant un best-seller sulfureux, la promesse d’une nouvelle leçon était annoncée. Elle est brillamment tenue.
Il y avait un certain scepticisme quand au choix de l’horaire en sortant d’une journée de travail. Ce scepticisme m’a accompagné durant les dix premières minutes où je pensais à tort assister à une lente accusation sur une nouvelle agression féminine. Le message est tout autre.
Magnifiquement filmé et interprété, particulièrement Cumberbatch grandiose, cette analyse féroce d’une relation interdite totalement pudique à une exception forte sachant qu’une femme est derrière la caméra ce qui amplifie le tableau alors présenté, est brillante et va vraisemblablement en dérouter. Sans compter le pourquoi du titre que l’on croit un instant être géologique et qui finalement est une véritable claque humaine non sans conséquences.
Une brillante analyse humaine a recommander.