Manchette Kills
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le 26 juin 2014
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The Raid 2 a une genèse plutôt particulière. A la base, Gareth Evans avait prévu le scénario du 2 pour le premier. Seulement, celui-ci demandait tellement de moyens qu'il s’est rabattu sur le film que nous connaissons. Le travail basé sur le scénario du 2 était tout de même entamé ( les acteurs avaient bossé pendant près de 6 mois sur les chorégraphies des combats ). Donc, affin de ne pas gaspiller tout ce travail titanesque et suite au succès du premier épisode, Gareth Evans a mis en route le second film, celui qu’il voulait faire dès le début.
C'est donc à une suite directe du premier, que nous avons à faire ici. Ce second épisode va emmener Rama dans les bas-fonds de Jakarta. Agent des forces spéciales surentraîné, Il va devoir infiltrer une filiale de la mafia indonésienne.
Pour parvenir à ses fins, quoi de plus crédible que de jouer les durs en prison pour s’attirer les bonnes grâces du fils d’un influent parrain. Il lui sauvera la mise lors d’une dantesque bataille entre des dizaines de détenus venant s’exploser les rotules, se briser les bras et se décrocher les mâchoires dans le bourbier d’une cour de prison. Pour apaiser le chaos ambiant, gardiens casqués munis de matraques et boucliers n’auront pas le temps de comprendre leur douleur en choisissant de pénétrer le noyau de l’anarchique mêlée. La scène filmée avec maestria ( et en plan séquence !!! ) annonce la couleur et se charge de placer la barre à un niveau encore jamais atteint dans le genre..
Connaissant le gaillard aux commandes, le plaisir se voit décuplé rien qu’à l’attente de la montée en puissance promise lors des prochaines séquences. Et une fois que Rama est impliqué jusqu’au cou dans le milieu de la pègre, le feu d’artifice est parti pour se prolonger.
Comme par exemple lorsque la visite de courtoisie rendu à un associé du gang, producteur de films porno au rabais se termine en gunfight tonitruant ou que des personnages échappés tout droit d’un Kill Bill ou d’un Crows Zero viennent jouer les assassins à coup de battes de baseball et de marteaux. Evans n’y va pas avec le dos de la cuillère et redouble d’inventivité lors d’affrontements aussi jouissifs que sanglants.
Quant à cette fameuse course poursuite démentielle et lisible filmée en plan séquence où la caméra du réal' passe d'une voiture à l'autre en plein mouvement ainsi que le combat final durant plusieurs minutes à la chorégraphie tout bonnement monstrueuse et finissant en massacre, c'est du jamais vu...
Il ne fait aucun doute que le cinéma d’action a trouvé son jalon en la personne de Gareth Evans. Avec ses 2h30 de folie furieuse menées sur un rythme effréné, The Raid 2 : Berandal se montre largement à la hauteur des bases déjà très hautes dressées par un surprenant premier opus. Un manifeste de la hargne dans toute sa splendeur. Une tuerie dans tous les sens du terme !!!
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Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films sanglants, Les meilleurs films de 2014, Ma collection !!!, " Mano a Mano !!! " et Y'a pas à chier, une bonne chorégraphie ça a tout de suite plus de gueule !!!
Créée
le 25 juin 2014
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