The sadness est typiquement le genre de film qui n'a qu'un objectif, satisfaire le plaisir révulsif de celles et ceux qui le regarde. Or, excepté pour la personne qui se serait trompée de séance ou qui n'aurait pas bien lu le pitch, outre le fait que l'on pourrait questionner une telle motivation, ça ne marche pas, en particulier pour des rétines aguerries. Pourquoi ? Parce que tout est téléphoné (on nous montre les choses avant l'action
exemple, gros plan de l'huile de friteuse avant qu'elle ne soit versée sur la tête du serveur)
parce que les effets gore font davantage penser à de la patée pour chien qu'à quelque chose de viscéral en dépit d'une générosité dans l'hémoglobine, parce que les scènes de situations/dialogues sont mal écrites, parce que ce qui aurait pu être choquant est hors-champ, parce que le film est un blougi boulga d'éléments pillés sans intelligence (Irréversible pour l'extincteur, la BD Crossed, des dizaines de films de zombies), parce qu'il n'y a aucune cohérence, les infectés étant coopératifs (d'ailleurs comment peuvent-ils l’être ?) ou pas quand c'est arrangeant et parce qu'un jour il va falloir arreter le truc des yeux noirs, c'est lourdingue à la fin. A un ou deux moments le film aurait pu basculer dans une farce réjouissante mais non, il reste vide comme l'orbite crevée d'une des protagonistes.
2,5