Elle en pire
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Ne nous attardons pas sur la base de l’intrigue et ses incohérences qui sont difficiles à encaisser : C’est là pour poser les bases "Ta gueule, c’est comme ça". On comprend que le film ne veut pas donner du sens au fait que 40mL de sérum devienne 50kg parfaitement autonome.
Progressivement le film nous amène vers un terreau "à la Black Mirror", on y reconnait ce côté malsain et dérangeant, avec une pincée d’horreur et de peur. Ça a plutôt marché à me donner envie d’en voir plus…
Sauf que l’on tombe sur deux personnages qui –supposés ne faire qu’un– ne communiquent jamais, n’essaient même pas (Par simplicité scénaristique selon moi). Pas un mot, pas un papier, seulement des monologues envers sa moitié comateuse. Ai-je manqué un message caché ? Car un simple "si tu prends soin des règles et de mon corps, je ferai pareil et on s’entraidera" aurait pu éviter pas mal d’emmerdes pour les personnages.
Et puis quel est le but de cette expérience ? On reçoit des contraintes, on se condamne à une vie pire pour "enfanter" un "clone" de soi.
Je n’y vois qu’une chose. Le film nous présente notre peur face au vieillissement avec comme unique alternative, celle de créer un autre soi, "une meilleure version de soi-même" (Ce que l’on souhaite pour nos enfants, qui reprennent 50% de notre ADN, qui sont en quelques sortes notre moitié, symbolisé par un clone dans le film) . Ce film serait donc une sorte de chimère métaphorique de la vie d’une femme dans notre société ?
Pour en revenir au film, je n’arrive pas à comprendre les personnages. Je ne comprends pas leurs actes (si l’on reste dans le scénario du film, sans interprétation). Je n’ai pas trouvé la fin intéressante. Il y avait de nombreuses manières de faire mieux en délivrant le même message.
Créée
le 15 nov. 2024
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