Elle en pire
Elisabeth Sparkle (Demi Moore) ne fait plus rêver. Son corps se fissure un peu plus chaque jour sur Hollywood Boulevard. Une étoile sur le Walk of Fame qui ressemble désormais aux scènes fanées d'un...
Par
le 10 oct. 2024
152 j'aime
8
Je m'en suis voulu durant l'heure de calvaire restante de pas m'être écouté à sortir de la salle pour sauver mon temps.
Dur d'être un complétionniste.
En même temps il y a un effet de sidération... C'est rarement aussi mauvais.
J'apprécie toujours plus une proposition tranchée même aussi glaireuse qu'une oeuvre formatée que j'aurais oublié dans l'heure. Même s'il faut peut être que je reconsidère la question.
le film se veut très sérieux, mais ne possède aucune once de subtilité. Entre l'écriture gros sabot, la mise en scène qui te surexplicite ce qui est déja cousu de fil blanc, un habillage sonore bien lourdingue vient compléter le tableau.
Allez je vais être fair play, en terme d'intrigue l'arc du "love interest" avorté c'était une idée pas si mal. Juste la déconstruction d'un cliché pour prendre le contrepied, mais au moins on était pas sur des rails à ce moment précis.
Sinon la suspension consentie d'incrédulité est très malmené, il n'y a aucun semblant de scientificité mais même les règles de cohérence interne sont très approximatives.
Comme je l'ai lu, le postulat de l'expérience est renié très vite. Elles ne sont pas une seule et même personne.
c'est clairement trop con pour espérer être de l'ordre de la subversion. Surtout que l'histoire désespérément classique est incarnée par des personnages n'approchant jamais un semblant d'humanité, avant ou après transformation.
Je suis bon public en vrai, je me serais contenté d'un film régressif. Bien trop premier degré. Même quand le film entame son final grand guignolesque, c'est pas fun, alors avant...
Au final le film me semble se réfugier dans le fait de choquer pour choquer. En n'utilisant même pas des procédés qui lui sont propres. Les rares bonnes idées font ressasser "requiem for a dream" ou "carrie au bal du diable".
Je vais te laisser le bénéfice du doute, film. Peut être que tes rares saillies body horror convaincantes ne viennent pas toutes de Cronenberg.
Ironiquement, je suis tenté de dire, quitte à pomper les autres fallait pomper les coréens là. T'aurais peut être mieux assuré ta rupture de ton et ton mélange des genres haha.
Créée
le 28 nov. 2024
Critique lue 4 fois
D'autres avis sur The Substance
Elisabeth Sparkle (Demi Moore) ne fait plus rêver. Son corps se fissure un peu plus chaque jour sur Hollywood Boulevard. Une étoile sur le Walk of Fame qui ressemble désormais aux scènes fanées d'un...
Par
le 10 oct. 2024
152 j'aime
8
Idée maline que d’avoir sélectionné The Substance en compétition à Cannes : on ne pouvait rêver plus bel écrin pour ce film, écrit et réalisé pour l’impact qui aura sur les spectateurs, et la manière...
le 6 nov. 2024
77 j'aime
6
The Substance vient tristement confirmer qu'entre Coralie Fargeat et le masqué, ce ne sera jamais une grande histoire d'amour.Car il a retrouvé dans son nouveau film toutes les tares affectant son...
le 8 nov. 2024
60 j'aime
14
Du même critique
Je concède que ce titre peut sembler bien trop sérieux et détonnant pas mal avec une série de jeux que l'imaginaire collectif veut comme étant un peu enfantine. Pas forcément au sens péjoratif du...
Par
le 3 mai 2019
2 j'aime
2
Je m'en suis voulu durant l'heure de calvaire restante de pas m'être écouté à sortir de la salle pour sauver mon temps. Dur d'être un complétionniste. En même temps il y a un effet de sidération.....
Par
le 28 nov. 2024
Le titre du bouquin est raccordL'achoppement est présent.Hypérion c'est nickel chrome. Malheureusement, à défaut de galvaniser l'alliage, celui-ci finit piqué par la rouille. Quand ce n'est pas...
Par
le 16 juil. 2024