Alors que le film nous parvient précédé d’une solide réputation outre-atlantique comme le signale Jean-François Rauger dans un article du Monde («The Wretched», le petit film d’horreur qui cartonne dans les drive-in américains), je n’irai pas jusqu’à parler d’horreur existentielle, ni même de psycho-terreur hitchcokienne (comme ça été le cas paraît-il dans le NME), mais d’un retour évident au fantastique de la fin des années 80, capable de confronter le teenage movie à l’épouvante, la montée de sève adolescente versus une adversité bien plus primaire et ancestrale (et dont la série Stranger Things —encore plus surnaturelle— en est l’un des plus beaux exemple). Pas aussi terrifiante qu’une œuvre disons à la James Wan, le film des frères Pierce n’est pas non plus un chef-d’œuvre du genre, mais en ces temps de psychose générale, la suspicion créant souvent du suspense, ça reste très largement regardable, et sûrement beaucoup plus intéressant que le tout venant de la production horrifique !

Kowalsk
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le 10 juin 2020

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