Edward Lionheart est un acteur qui a dédié sa vie aux pièces de Shakespeare mais sa carrière a été ruinée par un club d'éminents critiques qui n'ont eu de cesse de l'humilier. Il tente de se suicider en emportant avec lui le prix qu'il désirait tant mais est sauvé de la noyade par un groupe de clochards cinglés buveurs d’éthanol. Avec leur aide et celle de sa fille, il va se venger de chacun des membres de ce club ... en s'inspirant du répertoire de Shakespeare!
Ham : mot anglais signifiant "jambon". Couramment employé pour désigner un cabotin, un acteur qui en fait des caisses. On rajoute souvent l'adjectif "large" devant.
Vincent Price nous offre justement un pur régal de cabotinage, une nouvelle fois dans un rôle d'artiste assoiffé de vengeance qu'on croirait être le frère du docteur Phibes tant il fait preuve d'imagination et de grandiloquence (pas pour rien que le film est souvent considéré comme le troisième opus officieux). Cette fois il pousse la chose encore plus loin, jusqu'au grotesque (il change très souvent de déguisement, et c'est probablement la seule et unique fois que vous le verrez en coiffeur efféminé avec une coupe afro) et le pire, c'est que ça marche! Chaque mise à mort est plus sadique et cruelle que la précédente.
J'y ai aussi revu Diana Rigg avec bonheur, elle se fit bien trop rare au cinéma après Au service secret de Sa Majesté, préférant brûler les planches ...