Thomas est amoureux par magyalmar
Une expérience SF intrigante et décalée. Le spectateur vit le film entièrement en vue subjective, derrière un visiophone, dans la peau d'un agoraphobe qui n'est pas sorti de chez lui depuis 8 ans. Prétexte bien sûr à montrer comment le progrès technologique éloigne physiquement les humains les uns des autres, ne donnant qu'une illusion de proximité. Bien des années avant que n'explosent Facebook, Chatroulette, Tinder et consorts, Pierre-Paul Renders étudie le bouleversement des relations amoureuses et sexuelles.
Il va jusqu'au bout du concept, renouvelant sans cesse l'intérêt malgré une conclusion un peu inaboutie et une esthétique qui pourra en faire sourire certains aujourd'hui.
Ca reste une oeuvre drôle et intelligente, à essayer pour sa singularité.