Avant, j'aimais bien les films Marvel... Mais ça, c'était avant. Alors OK : c'était en VF et la connasse allumant son portable toutes les cinq minutes juste devant moi n'a pas aidé. Mais quand même ! Pourtant j'y croyais avec la nomination d'Alan Taylor, l'un des piliers de l'immense « Game of Thrones » : peine perdue. On sent qu'il y a un budget colossal, mais on ne fait que le sentir tant celui-ci n'apporte rien au plaisir, ni pour les scènes d'action, ni pour l'immersion, à peine pour les décors, pourtant très imposants. De plus, si le scénario est rarement le point fort dans ces productions, il a en général le mérite d'être solide. Ce n'est même pas le cas ici, n'ayant pratiquement rien compris aux divers enjeux et motivations des uns et des autres, perdus dans un déluge d'effets visuels rarement maîtrisés et finalement peu excitants.
Je ne me suis pas vraiment ennuyé (enfin, un peu quand même), c'est juste que j'en avais légèrement rien à foutre de qui allait triompher de cette « guerre ancestrale » aux méchants quasi-transparents (Loki excepté) et à la subtilité plus que relative. C'était bien la peine de mobiliser un casting quatre étoiles d'ailleurs en petite forme (ma Natalie chérie exceptée), si ce n'est pour un léger second degré et quelques auto-références sympas, dont un twist final savoureux et les habituels bonus post-génériques. Trop peu pour rendre « Thor : Le Monde des ténèbres » attrayant, assurément la plus faible adaptation Marvel que j'ai eu l'occasion de voir.