Thor Ragnarok, ne fait aucun compromis, ce film s'assume comme un divertissement pur et dur et doit se voir dans la continuité des autres opus. Le côté très coloré acidulé et résolument jeux videos 80's melangé avec l'aspect heroic fantasy d'Asgard nous donne un panaché détonant. On ne s'ennuie pas une seule seconde et on a réellement l'impression que tout est en pilotage automatique, blague, action, emotion, blague, action à nouveau, le film se regarde comme une chorégraphie sportive portée par 'immigrant song' de Led Zeppelin (honnetement, ce choix musical sauve allègrement le film de ses faiblesses). L'introduction de Docteur Strange est habilement amenée, à savoir, ce personnage est l'un des plus puissants de tout l'univers Marvel, au point meme de faire passer Thor et Loki pour de simples marionnettes. Une très bonne introduction pour ce qui nous attends avec Infinity Wars, car si vous trouviez qu'il y a trop de mélanges de genre dans celui-ci, ce n'est qu'un aperçu de ce qui se prépare. Mention spéciale à Jeff Goldblum, pour son côté très décontracté et son sens inné de la réplique.