Touchez pas au grisbi par klauskinski
Touchez pas au grisbi, s'il marque l'émergence d'un cinéma policier à la française, n'en reste pas moins assez décevant, vu 50 ans plus tard. Le manque d'action n'est en effet jamais compensé ni par la la mise en scène, tellement sobre qu'elle parait neutre, ni par l'étude de caractères. On a beaucoup de mal à être ému par cette énième histoire de gangsters effectuant leur dernier coup avant de se ranger; les thèmes de la loyauté, l'amitié et la trahison, pour respectables qu'ils soient, ne sont jamais ''portés'' par le film, dont le manque de souffle apparait a posteriori comme la principale limite.