Présenté à Cannes dans la quinzaine des réalisateurs, Tour de France réalisé par Rachid Djaïdani tente de se faire une place dans le milieu du 7e art.
Le pitch Far Hook jeune rappeur de 20 ans fuit paname pour se réfugier chez, Serge, le père de son producteur (joué par Depardieu). En gros.
Le film maladroit, présente de bonnes intentions... rassembler un arabe et un français de pur souche, ça se veut sincère mais échoue en tout point.
Les dialogues manquent de profondeur, on ne s'attache pas du tout au personnage qui nous sont présentés. Les clichés et les jugements mettent clairement mal à l'aise, les sous intrigues sont là pour juste rajouter un plus, faiblard, à l'histoire principale. La mise en scène, maladroite, expose des plans parfois expérimentaux sans aucune justification (peut être parce que c'est juste beau...)
Certains acteurs manquent de justesse au niveau du jeu, je me dirige vers Bilal (le fils de Serge) notamment.
Le scénario est basique sans chercher plus loin. C'est lent... et quand il reste 20 min de film, tout se précipite.
C'est maladroit, pourtant les acteurs et le réalisateur sont remplis de bonnes intentions cela se sent lors de leur promo mais le film est trop faible pour avoir un bon ressentiment en sortant de la salle.