En Bretagne, Hélène entame une thalassothérapie dans le centre de l'avenant docteur Devilers (Delon) dont la clientèle est constituée de notables du coin. Hélène est intriguée par la nature des soins et le ballet étrange de jeunes personnels.
La mise en scène de Jessua est neutre. Elle l'est dans les prémices de l'intrigue et dans son propos sibyllin; elle le demeure lorsque la curiosité d'Annie Girardot amène son personnage à faire certaines découvertes...Tout au long du film, on a le sentiment d'un récit certes étrange mais sans relief, la réalisation de Jessua n'entretenant, peut-être à dessein, qu'un suspense mineur. L'absence d'un style affirmé nuit au sujet, qui dès lors n'est pas complètement convaincant dans ses proportions criminelles, dans son atmosphère délétère pas assez formalisée pour faire un efficace cinéma de type fantastique ou d'angoisse.
Enfin, l'image de bourgeois satisfaits, préoccupés par une jeunesse fuyante, est assez superficielle; tandis que la conclusion, évoquant la corruption est presque un cliché, typique des années 70. Il reste quand même que le film, amorce d'une réflexion
sur la manipulation biologique (parlait-on à l'époque de génétique?)
est une oeuvre inattendue et insolite.