Kate, ancienne chasseuse de tornades encore traumatisée par sa confrontation avec une tornade, a tiré un trait sur sa vie d’avant en allant s’installer à New York. Mais lorsque son ami d’enfance lui demande son aide pour tester un nouveau prototype de détecteur de tornade, elle accepte de retourner au coeur de l’action.
Près de 30 ans après le film culte de Jan de Bont (Twister - 1996) avec Helen Hunt & Bill Paxton, la Warner & Universal remettent le couvert et ce n’est ni une suite, un prequel ou encore moins un reboot, mais plutôt un nouveau chapitre. Était-ce nécessaire ? La réponse est non, alors certes, le film fait le job, mais il se regarde sans sourciller (et s’oubliera sans grande difficulté).
Si le film n’est pas un remake de l’original, il est plutôt surprenant d’y retrouver plusieurs éléments qui renvoient au premier film (l'héroïne a un trauma d’enfance, les protagonistes trouvent refuge sous un pont lors du passage d’une tornade, on retrouve la guéguerre puérile entre deux équipes de chasseurs de tornades (avec d’un côté, les professionnels et de l'autre, les “m’as-tu-vu”), sans oublier le détour chez la mère de l’héroïne (dans le premier film, c’était chez sa tante) et enfin, la séquence dans le cinéma ou le rodéo nocturne qui renvoient tous les deux à la séquence dite du drive-in). Bref, niveau originalité, on repassera.
Côté scénario, ça sent fortement le réchauffé, c’est terriblement prévisible et il n’est qu’accessoire puisqu’ici, ce qui prime ce sont les tornades (d’où le “s” au titre) et vous en mettre plein la vue pendant deux longues heures avec une avalanches de VFX alors que 30 ans plus tôt, l’original faisait la part belle aux effets pratiques. Au final, tout ça devient assez répétitif et long et ce n’est pas le casting qui sauvera les meubles, malgré la présence de la ravissante Daisy Edgar-Jones (Là où chantent les écrevisses - 2022) et du Playboy de service Glen Powell (Top Gun : Maverick - 2022).
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●