Mieux que le "Twister" original, cette œuvre cinématographique, qui a tous les éléments du blockbuster, m'a plutôt surpris.
Kate Carter (Daisy Edgard-Jones) est une passionnée d'hydrométéorologie, mais d'un phénomène en particulier : les tornades. La jeune femme part donc un jour au pied d'un de ses tourbillons géants dans le but d'y introduire des litres de poudres qui, l'espère-t-elle, fera disparaître le typhon. Mais suite à la perte douloureuse de nombre de ses amis dans un de ses ouragans, mademoiselle Carter décide de rester dans l'étude des phénomènes météorologiques mais dans un bureau new yorkais, à l'écart de tout risque. Jusqu'au jour où Javi (Anthony Ramos), un vieil ami, refasse surface pour lui demander une aide de la plus haute importance.
"Twisters" made in deux mille vingt quatre, à mon agréable surprise, est bien plus intéressant que le long métrage de mille neuf cent quatre vingt seize. Avec premièrement des effets spéciaux plutôt crédibles qui donnent aux tornades une splendeur aussi admirable que terrible, puis des personnages, plutôt attachants, qui parviennent à gagner notre sympathie grâce à leur évolution dans un scénario imparfait certes, mais globalement correct de Mark L. Smith.
Bien que l'on remarque quelques passages un peu bateau et typiques des blockbusters hollywoodiens, le réalisateur Lee Isaac Chung est parvenu à éviter les clichés. En s'éloignant du ridicule, il donne une plausibilité certaine à l'histoire tout entière. Car en effet, l'on sentait qu'il était possible, à bon nombre de passages, de tomber dans la facilité et le déjà vu lassant.
L'ensemble du film d'action-aventure forme donc une belle épopée générale où le spectateur ne pourra que rarement s'ennuyer.