C'était l'époque où Steven Seagal était encore une vedette, et la grande originalité est de le voir ici
disparaître dès le premier tiers du film, sans que cela nous traumatise d'ailleurs outre-mesure.
Cette sympathique anecdote exceptée, pas grand-chose à sauver de cet « Ultime décision » d'une indescriptible banalité, réalisé avec balourdise et nous resservant à l'infini le coup des méchants terroristes prêtes à attaquer les États-Unis et qu'une super équipe de gros bras va contrarier dans ses plans.
Kurt Russell fait ce qu'il peut pour apporter un minimum de nuances à son héros et les amateurs du genre s'en contenteront peut-être, mais me concernant, ma seule préoccupation a vite été de savoir combien de temps cela allait encore durer, car avec un récit aussi inintéressant doublé d'un spectacle basique et à peine efficace, difficile de ressentir autre chose que de l'ennui, voire un certain agacement... À éviter.