Qu'est-ce qui rend bouleversant et attachant Umberto ? Sa misère, sa tendresse pour son chien, la présence de Maria, tout aussi perdue, à l'avenir incertain et pourtant si jeune, l'indifférence des autres qui croisent son chemin ? Si entouré et pourtant si seul... Le train de la mort arrive à grande vitesse, Umberto hésite encore à le prendre parce que la vie ce n'est que ça, après tout, des solitudes qui se croisent, interagissent et finalement s'ignorent, des incertitudes, des hasards heureux (le chenil) ou malheureux (sa logeuse qui rencontre un propriétaire de cinéma et qui veut mettre Umberto dehors).