Une énième suite à cette saga qui compte désormais cinq volets. Un nouveau chapitre qui semble être un prélude à une nouvelle séries d’épisodes.
L’histoire est un peu simplette, sans grande complication et assez bien rattachée aux autres sans pour autant approfondir les nouveaux éléments qu’elle porte. On regrettera par exemple cette absence d’explication pour les vampires blancs. On regrettera aussi le manque de précisions sur certains personnages comme Marius.
On sent que la franchise tente de souder chacun des films et en cela, il y a indubitablement une réussite. Réemploi d’images d’autres films, travail de mise en scène soigné, unité de la narration, jeu efficace sans être exceptionnel, décors sombres, costumes en cuir et latex, pas d’usages exagérés des effets spéciaux, pour l’heure, rien de nouveau sous le soleil.
Une distraction qui se laisse regarder mais qui n’arrive toujours pas à dépasser les deux premiers volets de la saga par la pauvreté de sa recherche fictionnelle. En effet, faire de la question du sang de la fille de Sélène le sujet du film c’est une nouvelle fois utiliser un filon jusqu’à ce qu’il cède… On n’est pas loin de la corde qui va casser avec ce nouveau film même si une tentative de retour aux sources est enclenchée : manipulation, confrontation intelligente des deux camps, mise en scène du conseil, importance de l'appartenance au clan...
Ce n'est pas non plus le bagne ce nouvel Underworld, que l'on se rassure.