Au début des années 1800, la trajectoire d’une femme venue d’Afrique du Sud, exhibée en temps qu’animal de foire par Olivier Gourmet dans une Europe pleine de préjugée racistes, invitée pour animer les soirées privées de la haute bourgeoisie, puis mesurée sous toutes les coutures par des savants du Muséum national d’histoire naturelle.
Cette femme dont le nom de scène fut « La Venus Hottentote » a réellement existé. Son nom était Saartjie Baartman, et même si c’est volontairement qu’elle s’est prêté au jeu du zoo humain au départ, elle a enduré des humiliations qui nous remuent.
Le film est un peu long (plus de 2h30) et surtout difficile à digérer. On le relie à l’univers Kechiche par le coté fatalité : tout ce qu’a vécu cette femme a découlé de son lieu de naissance, ses rencontres, et son époque.
Il dénonce bien sur le racisme, qui ne part que d’une peur ou d’une idée reçue sur l’autre, sur celui qui est différent de soi.
Il était en tout cas légitime de lui rendre hommage.
Merci Monsieur Kechiche.
critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2015/12/17/venus-noire/