Vesper Chronicles est une très bonne surprise de cette fin d'été qui n'a rien à envier à d'autres films gros budget de science-fiction vus ces dernières années comme le Dune de Denis Villeneuve d'il y a 2 ans. Je me permet la comparaison car on a une certaine grandiosité et contemplation dans la réalisation qui me fait beaucoup penser au cinéma de Villeneuve.
En fait, j'aime les films intimistes, j'aime suivre un personnage quitte à délaisser les autres. Je ne suis pas un grand fan de science-fiction mais j'ai adoré vivre ce voyage avec Vesper dans ce monde où plus rien n'est vraiment naturel mais pas non plus tout à fait artificiel. Où on ne vit plus mais où on survit. Le film traite de thèmes doux comme l'enfance et l'espoir dans un monde qui n'en a plus à offrir. Mais certaines scènes sont glacantes, traitant de disparités sociales et d'esclavage sexuel, thèmes qui ne sont clairement pas assez développés.
Voilà le principal problème du film. A vouloir rester dans l'intimité et la vie de Vesper, on passe à côté de tout ce que ce monde pourrait nous raconter. Ainsi, on est réellement captivé par son aventure mais on ressort de la salle de cinéma sur sa faim, on n'est pas repu. On se dit qu'on est passé à côté de tant de chose. A croire qu'une suite est possible.
Enfin, c'est un film qu'il faut absolument voir pour la qualité de sa réalisation et de sa mise en scène mais je ne peut que le considérer comme un film d'introduction à quelque chose de...
plus grand ?