Dans un futur post-apocalyptique, le monde est coupé en deux. D’un côté, les privilégiés vivants reclus dans leurs citadelles et les autres, tentant de subsister dans une nature devenue hostile…
Vesper Chronicles (2022) est une petite coproduction franco-belgo-lituanienne tournée en langue anglaise. Dotée d’un budget infinitésimal (au regard des ambitions d’une telle production), il est évident qu’au vu du résultat, on ne peut que les féliciter d’en être arrivé là, même si dans le fond, on n’a pas été convaincu.
Visuellement le film est assez bluffant compte tenu des conditions de tournage et du budget restreint, sachant que la photo de Feliksas Abrukauskas fait les ¾ quart du travail. Pour le reste néanmoins, on reste plus circonspect.
On est face à une tentative de SF sous la forme d’un film d'anticipation, une fable futuriste et écologique maladroitement amenée et terriblement amorphe (le film dure 2h, temps ressenti : 3h). Difficile de rester happé par cette histoire aussi complexe que lénifiante. Une sorte de huis clos (il n’y a que 4 unités de lieu durant tout le film, autant vous dire que cette redondance est très lassante) où les héros évoluent (la maison de l’héroïne, celle du frère, l’ancien labo et la forêt). On a sans cesse l’impression de revivre toujours les mêmes scènes (les intrusions chez le frère, les allées et venues dans l’ancien labo, …). Tout ça pour raconter quoi ? De la citadelle, on ne verra rien, pourtant on ne parle que d’elle pendant 2h…
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