Le soir de Noël, un groupe de mercenaires fait irruption dans la propriété d’une richissime famille qu’ils prennent otage dans le but de dévaliser leur coffre-fort. Mais ils ne s’attendaient pas à tomber sur un Père Noël particulièrement… badass.
Après avoir revisité le célèbre conte des frères Grimm (Hansel & Gretel - 2013), Tommy Wirkola s’attaque à Saint Nicolas, le gros bonhomme rouge, à la barbe proéminente et qui vient chérir les enfants sages (non, je ne parle pas d’un pédophile, mais du Père Noël).
Violent Night (2022), c’est le produit hyper calibré pour les fêtes de Noël, avec un scénario particulièrement con, des personnages antipathiques et des répliques faussement badass (pour plaire à son auditoire). Un script tellement fainéant qu’il ne peut s’empêcher de multiplier les références (liés aux films de Noël), telles que Piège de cristal (1988), Maman, j'ai raté l'avion ! (1990) ou encore Bad Santa (2003). Ce qui est navrant, c’est que le film démarrait plutôt bien, comme en témoigne cette sympathique scène d’ouverture avec ce Père-Noël désabusé qui préfère noyer son amertume dans l’alcool. Mais par la suite, tout va progressivement se casser la gueule, avec l’arrivée de la richissime famille dysfonctionnelle caricaturée et ces mercenaires qui surjouent chacun de leur personnage.
Le film met un certain temps avant de pouvoir enfin démarrer, avant de progressivement trouver son rythme de croisière (prévisible et lassant). Le film devient par moment ultra gênant, donnant l'impression d'avoir affaire à un film de Noël familial version trash avec jargons outranciers, scènes sanguinolentes et bêtement bourrines façon John Wick. D’ailleurs, on s’étonnera qu’il puisse être classé "tous publics" alors qu’il regorge de scènes de violence
(un agent de sécurité est tué à bout portant, un type se fait exploser avec une grenade, un autre se fait empaler par une stalagmite de glace et le suivant se fait empaler l’œil avec une décoration de Noël. Des geysers de sang à chaque fois qu’un mercenaire se prend un coup de marteau sur le coin de la gueule, un autre se fait transpercer le menton avec un clou, sans parler de ceux qui se font aspirer dans une broyeuse à végétaux).
Le film se veut provoc tout en jouant la carte de la comédie outrancière et violente, sauf qu’à aucun moment le film ne parvient à faire sourire, à moins d’avoir 15ans d’âge mental
(le Père Noël qui dégueule sur la barmaid, pisse du haut de son traineau, marche dans la merde d’un de ses rennes ou dégomme des mâchoires à l’aide de son broyeur de crâne).
Malgré toute la sympathie que je peux avoir pour David Harbour (Stranger Things), à aucun moment ce dernier ne parviendra à sauver le film, c’est mauvais sur toute la ligne, entre l’écriture des personnages, l’intrigue et les scènes d’action, le film se révèle très rapidement dénué du moindre intérêt.
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« Me chiez pas dans la bouche en me disant que c'est du chocolat ! »
« - Je vais prendre tous ces gens sur la liste des vilains. Je vais prendre un morceau de charbon et je vais leur fourrer dans…
- Le cul.
- Allons ma belle. On veut te garder sur la liste des gentils.
- Pardon. Je peux dire "fion" ?
- C’est limite.
- Et "anus" ?
- En principe, oui. "Anus" est le terme… »
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