đđđđđđđĄ đđđâđĄ commence avec une idĂ©e sĂ©duisante; un PĂšre NoĂ«l dĂ©sabusĂ©, Ă la dĂ©rive, se retrouve au milieu dâun cambriolage violent la veille de NoĂ«l, forcĂ© de dĂ©fendre une petite fille avec des mĂ©thodes aussi brutales qu'inventives. Ă premiĂšre vue, le film semble promettre une fusion audacieuse de l'humour noir de Bad Santa, de lâaction musclĂ©e de đ·đđ đ»đđđ, et de la crĂ©ativitĂ© des piĂšges de đ»đđđ đŽđđđđ. Pourtant, sous cet emballage hĂ©tĂ©roclite, Tommy Wirkola peine Ă façonner une Ćuvre cohĂ©rente. Si David Harbour, dans le rĂŽle du PĂšre NoĂ«l dĂ©sillusionnĂ©, parvient Ă incarner un mĂ©lange surprenant dâironie et de violence, ses efforts sont minĂ©s par un rĂ©cit qui ne parvient jamais Ă choisir sa direction. Le film hĂ©site constamment entre des scĂšnes d'action hyperviolentes, des gags comiques, et des moments de sentimentalisme forcĂ©, crĂ©ant une oscillation inconfortable qui dilue tout impact Ă©motionnel ou narratif. Harbour, malgrĂ© une prestation solide, se retrouve coincĂ© dans un film qui ne sait pas si lâon doit rire de sa brutalitĂ© ou y adhĂ©rer pleinement.
Le problĂšme majeur de đđđđđđđĄ đđđâđĄ rĂ©side dans sa cacophonie de tons. Ce qui aurait pu ĂȘtre un joyeux chaos sâavĂšre nâĂȘtre quâune juxtaposition malhabile de genres. La famille Lightstone, avec Beverly D'Angelo en matriarche acariĂątre, semble sortie d'une comĂ©die grinçante, tandis que les antagonistes menĂ©s par un John Leguizamo sous-exploitĂ©, paraissent appartenir Ă un film de sĂ©rie B façon Jason Seagal. Ces dĂ©calages crĂ©ent une dissonance qui empĂȘche le film de prendre son envol.