Alex, une vingtaine d'années, ne vit que pour sa voiture mégatunée et ses soirées vidéo avec son meilleur pote Max.
Sa femme, (Rachel) et sa fille (Jennifer) passent après, bien après.
Il a l'impression de s'être fait piéger par Rachel avec cette grossesse qu'il s'est senti obligé d'assumer "comme un homme" qu'il n'est pas.
Alex est donc un jeune con comme tant d'autres, un mec, un vrai qui croit déplacé de montrer son amour à celle qui compte pour lui.
Amis qui croyaient voir la version française de Fast and Furious, passez votre chemin.
Ce premier film n'est pas pour vous et vous allez vous ennuyer.
Ce sont les états d'âme d'un homme en quête de repères, d'identité, que l'on suit ici.
Attention à l'erreur sur la marchandise !
Ce ci explique la discrétion à sa sortie en salle et son passage inaperçu sur la planète cinéphile.
Le jour où dans un excès de vitesse il "tue" un adolescent, les responsabilités auxquelles il doit faire face remettent tout en cause dans sa manière de fonctionner et ses priorités.
La réalisation est efficace et très réussie pour un coup d'essai et le film passe (dans le premier quart d'heure) d'un Fast and furious intimiste et ironique à une chronique socioromanesque pour continuer sur la voie du suspense morale. Les enjeux du début ne sont pas délaissés et le héros (Bouleversant Johann Libéreau) évolue sous nos yeux face à une Christa Théret qui s'impose non seulement comme une belle plante mais aussi et surtout une comédienne à suivre.