Cusack et quid de ma gueule de bois le lendemain ?
Evidemment dans un premier temps on peut se dire : mais c'est quoi cette merde putain ? John Cusack, le petit jeune premier de ce pur produit filmique des eighties qu'était, et qui existe toujours sniff, le teenage movie, en à fait des daubes.
Et puis dans un second temps on peut se dire : quel ovni ! Pour ça il faut être un peu cinéphile déviant, apprécier de se pisser dessus de rire et de perdre des heures la nuit en glandant sur nanarland.com
Quand on est dans cette phase ce film est une petite perle de débilité assumée. Du Gotlib version 7e art, du Velvet défoncé au Rotring.
Bon y'a cette critique du système américain, on se fait une petite guerre à outsiplou et on exporte notre mode de vie dégueulasse. Par-ce si on casse la gueule à tout le monde c'est qu'on est les plus forts, et si on est les plus forts notre culututure c'est la plus belle au monde. Ils ont développé une certaine capacité à transformer les bulbes rachidiens en bol de tapioca faisandé.
Outre le fond de l'histoire qui est assez maigre, ce que j'ai aimé c'est ce foutage de gueule permanent, et vas-y que je massacre le scénario avec un truc gros comme une maison (mais qui est le père de la petite pute façon Lady Gaga d'Asie Centrale ?). C'est du terrorisme scénaristique, on fait la nique à la tragédie grecque. C'est trop énaurme et c'est bien assumé. Là-dessus Cusack m'a étonné. Sachant qu'il est à la prod et à l'écriture on est face à deux choix : soit on se dit qu'est c'est encore pire qu'avant et qu'il a du mal avec sa cinquantaine, soit on respecte un petit plus le gars.
Et puis rien que Sir Kinglsey qui cabotine comme c'est pas permis, rien que ça m'a fait marrer.
Et pour les sceptiques je conseillerais un pack de bière, un bon Jack Daniel's et de regarder ce film bien bourré. Là le potentiel humoristique peut bien ressortir.
Mais comme je l'ai déjà dit, il faut être un bon cinéaste déviant pour apprécier ce film à sa juste valeur...