Un portail dimensionnel et des emmerdes XXL
Quand tu ouvres un portail magique vers un monde peuplé de bourrins verts taillés comme des camions, fallait s’attendre à ce que ça parte en couilles. Azeroth est un joli royaume de fantasy, mais ici, ce n’est pas un conte de fées : c’est Game of Thrones qui rencontre World of Warcraft avec une bonne dose de castagnes. Les Orcs débarquent, et ce n’est pas pour faire du tourisme.
Visuellement, ça claque comme un crit dans un raid
Les CGI sont tellement bien foutus que même Gollum aurait envie de signer chez Blizzard. Les Orcs ont plus de détails que la trogne d’un boss final, les sorts magiques explosent comme un feu d’artifice sous acide, et chaque bataille est une déferlante d’énergie visuelle. Mais attention, à force d’en mettre plein la vue, le film flirte parfois avec l’overdose de pixels.
Travis Fimmel : Ragnar version Paladin
Travis Fimmel, c’est comme si Ragnar Lothbrok avait troqué sa hache pour une armure brillante et un cheval blanc. Il joue le héros humain cliché, mais ça passe crème. En face, Toby Kebbell en chef orc est tellement imposant qu’on dirait qu’il a farmé de la créatine entre deux quêtes. Mention spéciale à Paula Patton en Garona mi-orc mi-humaine, qui balance ses répliques comme un DPS de compétition.
Un scénario qui respire mais qui tousse
Le début est prometteur, les deux mondes s’emboîtent bien, et tu sens que la guerre va foutre un joyeux bordel. Mais au bout d’une heure, le souffle épique s’essouffle. On dirait un MMORPG où les quêtes secondaires s’éternisent et où tu finis par cliquer sur "Passer la cinématique". Heureusement, certains personnages viennent à la rescousse et relancent l’intérêt, comme un boss qui droppe enfin un loot d’épique.
La bataille finale : de l’or brut sous-estimé
Le combat final n’est pas parfait, mais il réussit à taper suffisamment fort pour que tu ne regrettes pas d’être venu. Entre explosions magiques, duels brutaux et twists inattendus, ça aurait mérité un peu plus de tension. Mais on n’est pas passé loin de la cinématique Blizzard ultime.
Conclusion : Un premier opus qui loot de l’espoir
Warcraft : Le commencement ne révolutionne pas le genre, mais il pose des bases solides. Si t’es un fan de fantasy et de batailles rangées, ce film est fait pour toi. Certes, le scénario a des failles dignes d’un MMORPG mal patché, mais visuellement, c’est une quête qui vaut le détour. Alors, enfile ton armure, accepte la quête, et plonge dans ce monde où même les Orcs pourraient te filer une claque qui t’enverrait direct en respawn.
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