𝑊𝑒𝑒𝑘𝑒𝑛𝑑 𝑖𝑛 𝑇𝑎𝑖𝑝𝑒𝑖 est un film qui semble venir d'un autre temps, et pas dans le bon sens du terme. Les personnages sont de simples clichés sans âme ni subtilité, et le discours sur la famille triomphante est martelé jusqu'à l'épuisement, sans jamais atteindre une véritable profondeur émotionnelle. Les relations manquent de développement, laissant le spectateur totalement indifférent face à ces figures creuses et sans relief.
Les scènes d'action, censées être le cœur du film, peinent à susciter le moindre enthousiasme. Chaque mouvement est haché en une série de plans, le surdécoupage incessant détruit toute fluidité, et le montage, saturé d'inserts inutiles, échoue à créer une tension palpable. Les dialogues, d'une pauvreté affligeante, n'apportent aucune énergie, aucun souffle vital. On attend un sursaut d'émotion, un moment d'humanité, mais tout reste désespérément plat.
En plus de cela, le film souffre de nombreux faux raccords, de flashbacks sans pertinence, insérés uniquement pour rallonger artificiellement la durée. Le résultat est un montage maladroit, dénué de vision. Quelques rares instants parviennent à susciter un semblant d'intérêt, mais l'ensemble reste figé dans une esthétique dépassée et dépourvue de substance. Pour un film qui prétend divertir, 𝑊𝑒𝑒𝑘𝑒𝑛𝑑 𝑖𝑛 𝑇𝑎𝑖𝑝𝑒𝑖 se contente de ressasser des formules éculées, sans jamais réussir à captiver.