Au menu du jour : pus et viscères, sur lit d’hémoglobine.

Un esprit démoniaque a élu domicile dans le corps purulent d’un homme à l’agonie. Le mal dont il souffre ne tarde pas à se répandre comme une épidémie et à semer le chaos tout autour de lui…

Cette coproduction américano-argentine n’a visiblement pas de temps à perdre à tel point que l’on se retrouve dès le début du film, dans une ambiance terriblement anxiogène, malsaine et parfois même gerbatoire. Alors que Demián Rugna aurait pu prendre son temps pour instiller le malaise chez le spectateur, il décide d’en faire autrement et de nous confronter à l’horreur d’entrée de jeu.

La possession démoniaque au fin fond de l’Argentine, c’est suffisamment rare pour être souligné et en plus de cela, le résultat est vraiment saisissant. Nul besoin d’artifice et autre jump scare, le réalisateur argentin parvient brillamment à nous saisir et à ne jamais relâcher la tension

(on retiendra particulièrement ces 3 scènes clés du film, lorsque la femme s’éclate le crâne à coups de hache, quand le chien se déchaîne sur la gamine et le pickup qui vient s’écraser sur ses victimes).

C’est d’une rare violence et sans concession, on ne sait jamais où va nous emmener le réalisateur, c’est à la fois courageux sans pour autant être parfait, mais clairement, on ne boude pas notre plaisir.

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RENGER
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le 21 mai 2024

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