L'Angleterre victorienne, la brume, un manoir poussiéreux, le sang, la mort, une malédiction familiale, la bestialité-sexualité refoulée, une fille effrayée courant dans la forêt, la pleine lune, des sfx signés Rick Baker, quelques effets gores, un asile psychiatrique, un village sinistre, un campement de gitans, un amour rédempteur...Dites-moi si j'ai oublié un poncif du film de loup-garou gothique figurant dans ce film, c'est possible tant y abondent les clichés mille fois rebattus et les situations convenues, alignées sans la moindre inventivité, suivant une note d'intention tenant d'avantage de la servilité au genre que de l'hommage. Le casting fait mollement le taf, on sent que tout le monde est un peu là pour cachetonner, personne ne s'éloigne jamais de sa zone de confort. Subsistent quelques jolies séquences (l'évasion de l'asile notamment, qu'on reconnaîtra assez jouissive), une belle photographie et une OST potable pondue par Danny Elfmann qu'on a tout de même connu plus inspiré.
C'est peu.