I have a head for business and a bod' for sin

Impossible d'apprécier ce film si on le regarde avec des yeux des années 2000/2010.
Le film sort dans les années 80, en pleine Amérique yuppie/reaganienne. C'est un peu le pendant féminin de Wall Street en quelque sorte, sauf que Tess McGill vient de Staten Island, quand Bud Fox venait du Queens. Hollywood commence seulement à intégrer une nouvelle façon de représenter les femmes comme des actives autonomes, et c'est le thème du film. 30 plus tard, ça semble misogyne, mais c'était surtout conçu comme un sacré bond en avant et une prise en compte de 15 ans de féminisme à l'époque.

A côté de ça, le face à face Sigourney Weaver/Melanie Griffiths est réjouissant, les looks sont déroutants 20 ans plus tard (2 words: shoulder pads), mais c'est une histoire bien construite et qui fonctionne bien. Et puis c'était l'époque où Harrison Ford était un putain de sex symbol, tout de même.
VirginiA
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le 23 sept. 2010

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VirginiA

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