(...) Wrong cops de Quentin Dupieux (alias Mr. Oizo) remporte la palme du fendard. Ses flics (parce qu’on ne peut les considérer « policiers ») semblent plus véreux qu’une pomme moisie. L’un deale de la dope dans des rats crevés (ou dans des truites, quand il est à court), l’autre menace une fille avec son flingue pour qu’elle lui dévoile ses seins. Pendant ce temps, leur collègue borgne, campé par Eric Judor, compose de l’électro bruitiste accompagné d’un blessé agonisant. Au beau milieu de ce foutoir de doux dingues, Dupieux dégage une sorte de constat métaphysique de l’abrutissement de la société. L’on devine la vacuité qu’il attribue à la mission des forces de l’ordre. La fragilité de ces êtres, aussi, qui demeurent humains et, sans optimisme aucun, cupides comme cruels.
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