Fausses divinités
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Vous l'aurez compris, c'est le néant scénaristique absolu. Déjà, le méchant a des motivations qui sortent du cul (il veut se venger des "faibles" et être présent dans tout le monde). On remarquera un certain soucis d'originalité dans la construction du personnage : il veut régner sur la planète, il change régulièrement de corps, il est grand, gros et bleu (coucou Thanos), et il s'appelle "Apocalypse".
On vend un méchant très puissant, capable de réduire en poussière n'importe quoi par la pensée, et qui veut buter tout le monde. Sauf qu'il ne fait rien du film, à part désactiver tous les missiles nucléaires de la planète, ce qui en soi n'est pas quelque chose de très méchant. Il se réveille, parle et meurt au Caire. Et entre son réveil et sa mort, les X-Men sont confrontés à tout sauf à lui. En même temps, il fallait bien trouver des péripéties à filmer pour faire durer le film plus de deux heures. Mais puisque le méchant est d'une vacuité absolue, ils ont trouvé (ou plutôt fait revenir) d'autres antagonistes qui ne sont même pas mêlés au business d'Apocalypse, comme le colonel Stryker.
Finalement, Apocalypse (le personnage autant que le film) est un gros pétard mouillé. C'est dommage, car il y avait beaucoup à faire avec ce villain, comme le confronter à l'humanité indépendamment des X-Men. Sa relation avec Magnéto, aussi, avait beaucoup de potentiel mais n'a pas été exploitée.
Mais parlons-en, de Magnéto. Le mec assassine des flics, s'allie avec un autre mec qui veut détruire le monde et puis finalement se fait pardonner par Charles-Xavier. Les deux trouvent même le moyen de blaguer à la fin. OKLM.
Bref, ce film est un nanard. J'ai trouvé ça globalement très moyen voir mauvais, sauf pour la scène du sauvetage express des X-Men lors de l'explosion de leur école par celui qui peut ralentir le temps (j'ai oublié son nom), sous fond de Sweet Dreams d'Eurythmics. Cette scène restera culte.
Créée
le 23 mai 2016
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