L’Afrique du sud, un pays magnifique qui baigne depuis trop longtemps dans la violence. Ce film relate l’histoire de trois policiers qui enquêtent sur les crimes violents. L’histoire commence par une jeune fille atrocement assassinée, nos trois protagonistes vont devoir trouver son meurtrier ce qui va les emmener sur un jeu de piste macabre.
Zulu oscille entre polar sanglant, quête du pardon et un monde pos-apartheid qui nous donne un aperçu de ces communautés qui tentent de vivre ensemble. La violence y est crue et franche et c’est d’autant plus terrifiant que ce film a voulu être le plus réaliste possible.
Au départ la situation est classique, un meurtre, un gentil flic qui travaille trop, un autre gentil flic bien sous tout rapport qui est présent pour sa famille et un autre policier : beau gosse de son état, parfaitement musclé malgré son hygiène de vie dégueulasse et levant de la belette à tour de bras. Mais l’évolution de cette histoire s’envole vers l’explosivité la plus totale et la plus what the fuckesque qui soit. J’ai envie d’en dire plus mais non, peut-être que quelqu’un lira cette petite critique et ressentira l’envie de voir ce film grâce à moi, j’adorais cela.
Ces trois personnages représentent les pires clichés du cinéma, mais il ne faut pas oublier que le film est l’adaptation du livre de Caryl Ferey, est-ce l’auteur du livre qu’il faut blamer ou le scénariste responsable de l’adaptation (je ne sais pas) ? Mais en apprendre plus sur eux nous fait ressentir cette chose qui manque tant aux psychopathes de ce monde, de l’empathie.
De plus c’est un film à voir absolument en bluray, la photographie est éclatante et magnifique. Les couleurs sont limpides et chaudes, elle est à l’image de ce pays magnifique.