A Plague Tale: Requiem par Sunread26

Chronique complète :

Extrait :

Second opus de la saga « A Plague Tale » dont j’avais adoré l’ambiance du premier, très oppressant. On retrouve Amicia et Hugo quelques mois après leur départ de Guyenne (ancienne province, qui se trouve dans le sud-ouest de la France), les choses semblent aller un peu mieux pour le groupe, jusqu’à un nouvel événement traumatisant pour Hugo, ce qui réveillera à nouveau la macula, plus puissante et effrayante que jamais.

Pour jouer à ce jeu, je ne pense pas qu’il soit primordial d’avoir fait le précédent, même si cela reste préférable pour bien saisir certaines petites discussions entre les personnages, ainsi que leur relation. Le gameplay est expliqué, et pour le reste, il faut un peu d’imagination. L’ambiance générale du jeu est d’ailleurs totalement différente du premier, ce que je trouve dommage à titre personnel, mais cela a sans doute plus à une partie des joueurs. Certaines mécaniques du jeu sont identiques à l’opus précédent, notamment en ce qui concerne la fronde. L’alchimie arrive un peu plus tardivement, petit à petit, et semble moins utile dans ce second opus que dans le premier. Pour la durée du jeu, étant donné que je suis morte plusieurs fois, je trouve cela correct. L’intrigue est toujours très prenante, malgré tous les petits défauts, les passages sur le « passé » m’ont beaucoup plu. Tout comme la première fois, le jeu commence sur une ambiance bon enfant, avec Amicia et Hugo qui s’amusent, malheureusement pour eux, la joie se révélera vite de courte de durée.

Ce jeu est vraiment très beau à jouer niveau graphismes, même si parfois, cela frôle un peu l’horreur et la démesure. Je pense notamment aux vagues de rats qui détruisent des murs de fortifications par exemple… cela peut arriver, mais avec cela demande une forte pression tout de même. Le passage sur l’île est mon préféré, cela doit d’ailleurs être la zone explorable la plus grande (et j’ai dû manquer des éléments), cela me donne l’impression d’être chez moi en plein été avec les cigales en bruit de fond. La petite provençale que je suis est donc inévitablement charmée par cette zone et sa bande son. C’est également le cas avec la carrière, qui fait référence à un lieu bien connu près de chez moi : Le Colorado Provençal de Rustrel. Le jeu propose des petites énigmes pour avancer, que ce soit pour l’obtention d’items annexes ou pour l’intrigue principale. Malheureusement, elles sont en majorités faciles à saisir et donc à terminer, parfois même en faisant les choses au hasard. Ça ne m’aurait pas dérangé d’avoir une ou deux énigmes plus complexes à résoudre.

L’intrigue tourne toujours autour des deux personnages, même si je trouve celui d’Amicia un peu plus présent. Même si elle ne voit encore que par son frère, on ressent mieux ce qu’elle vie et ses séquelles physiques et mentales. Là où Hugo reste un peu plus discret, surtout épuisé mentalement d’être littéralement un chat noir. Lucas est également un peu plus mis en avant, pour le peu de scènes auxquels il est présent.

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